Chapitre 1
9 octobre 2018 23h46
Je décide de mettre fin à mes jours sans plus dedétails. Je réfléchis alors à la manière.
9 octobre 2018 00h47
J'ai trouvé.
Dans un dernier élan de volonté, j'ouvre la porte fenêtre de mon appartement messin qui donne sur un balcon à 7 mètres du sol. Je me poste alors dans mon petit couloir, ou devrais-je dire le cagibi ouvert faisant la liaison entre la salle d'eau de 2 m sur 2 et ma pièce multifonction. Je pouvais faire la cuisine assise sur le lit, c'est pour dire. Je m'avance rapidement au dehors et me hisse au dessus de la rembarde. Je fixe le vide et m'élance en un saut à faire pâlir les adeptes du saut à l'élastique. Mon cerveau ne déconnecte pas et je ressens le choc avec le béton et le gazon. Je m'entend crier de douleur et puis plus rien pendant quelques minutes. Je fixe la lumière de mon appartement et décide de finir ce que j'ai commencé. Je tente de me lever mais je pose mon regard sur mes amins qui ne ressemble plus à rien, je ferme les yeux. Les larmes coulent sur mes joues. Je me suis loupé et en plus je me suis cassé les poignets.... Et bah bravo! Je me roule sur le ventre et c'est à ce moment là que je constate que je ne sens plus mes jambes et qu'une violente douelur me frappe la long du dos. Je me suis donc bien fait mal. Pendant que je continue de crier de douleur je fais le bilan : les 2 poignets cassés dont un avec l'os sortant de ma peau et saignant abondammant, un dos en compote, un mal de crâne s'apparentant à toutes les migraines de ma vie, mais aussi une épaule et un genou désaxés, des pieds broyés où je sens l'oedème mettre mes maucassins à l'épreuve, une sensation que une jambe et plus longue que l'autre. Je veux bouger mes jambes, me relever, ramper et me finir.
C'est à cet instant que la sirène des pompiers résonnent et où les girophares m'aveuglent. Je serais donc secouru...